sharknose a écrit:
Salut !
Sympa les posts ici et sur 6enligne
Par contre attention, sur 6enligne, inscription obligatoire pour lire les posts et tout le monde n'a pas forcément envie de s'inscrire alors qu'ici tout le monde peut lire
Sharknose, t'as raison
Pour les photos sur 6enligne, je ne sais pas comment faire...Tu peux t'en charger??
Texte de Sherlock sur ce site ( 1er mai):
Ce matin mon pote et moi nous étions donné rendez-vous pour faire -enfin- se rencontrer nos B7, les deux seules en Belgique.
Avant la séance photo, nous avons échangé nos voitures pour un comparatif croisé.
Je peux vous dire qu'entre ma B7 3 litres à injection Pierburg et la sienne, 3,5 litres à injection Bosh Motronic, il y a une différence encore plus grande que ce que les photos suggèrent.
La conception de la B7 "version II" , de 5 ans plus récente (1984) que la version I (1979), est beaucoup plus aboutie, non seulement dans la docilité et la puissance du moteur, mais dans toute la voiture elle-même: plus douce, plus silencieuse, suspensions plus efficaces (on sent que la voiture colle à la route, alors que la mienne a tendance à "sauter" sur mauvais revêtement).
La version II est, en plus, légèrement optimisée (par Alpina) : elle délivrerait pas loin de 360 ch, pour 330 d'origine. En la conduisant, je me suis amusé à "larguer" la mienne, conduite par mon pote derrière moi. A chaque ouverture de l'accélérateur, dès 3500 trs, la voiture bondit en souplesse et avec une force incroyable. La B7 "version II" me semble l'aboutissement de l'ébauche que fut la version I. Tout y était déjà dans la première, mais en moins "arrondi", moins "fluide". Je pense que l'augmentation de cylindrée, le nouveau chassis et surtout la gestion Bosch beaucoup plus perfectionnée y sont pour beaucoup.
En cela, la B7 version II me semble beaucoup plus proche d'une B10 Bi turbo par exemple, c'est à dire plus adaptée à être utilisée au quotidien dans la circulation des villes. La différence avec la B10 est que celle ci pousse de façon encore plus linéraire (il y a quand même un temps de retard sur la b7) et est encore plus silencieuse et confortable.
Je laisserai mon pote s'exprimer sur la mienne (je pense qu'il va le faire sur serie6.com), mais ce que j'en sais c'est que , lui comme moi, ne parvenons pas à en préférer radicalement l'une à l'autre. La "vieille" est moins efficace, mais offre des sensations de "oldtimer" (bruit plus rauque, poussée brute, direction légère, ..) que la version II n'offre déjà plus.
Les deux B7 traverseront la France de concert (départ à l'aube de Bxl, passage à Paris vers 8h00, puis tout droit jusque Clermont Ferrand) le 17 mai prochain pour rejoindre le Sharkest français. Si vous êtes sur le passage, faites un bout de chemin avec nous...
Voici le texte que j'ai mis aujourd'hui:
Salut à tous!
Je suis le pote mentionné ci-dessus
Par manque de temps je ne viens pas souvent sur ce site mais Christophe m'a obligé de vous raconter un peu sur mes expériences avec sa mangnifique B7 Turbo phase 1.
Pour moi, il est carrément impossible de choisir entre les deux. Comme je suis fana d'Alpina, toute voiture de cette marque me remplis de joie
Je suis tout à fait d'accord que le blanc est LA couleur pour la phase 1. Ca donne un aspect hors du commun, et le cuir rouge à l'intérieur est une invitation ouverte pour regarder en dessous le capot pour voir quel engin ils ont 'osé' mettre dedans Une combinaison extrèmement réussie je trouve.
Sur la route, la phase 1 se comporte comme une femme qui a mal dormie la nuit avant, et demande une attention particulière. Puissance soudaine en accélerant, volant direct, suspension qui sonne 'orange' dès qu'on pousse beaucoup et dans des virages mal revêtus. Le son du moteur est un vrai régal, un concert de cylindres avec un bruit du pot très attachant. Une voiture qu'on aime pour l'expression brutale qu'elle dégage, le non-compromis, la vocation sportive sans détours, la boîte délicate mais souple, le 'tout ou rien' en puissance qui est si typique pour des voitures extrèmes de cette époque. C'est dans cela que se trouve l'attrait le plus important je trouve: une vraie bombe qui te plonge dans un univers d'antan, une époque passée, malheureusement...J'adore
La mienne est une phase 2 d'Alpina côté dévellopment moteur et chassis ( il n'y a que deux phases), mais basé sur une série 6 phase 3. En fait elle est de 1988. Un tout autre univers: efficacité extrème de la motorisation, souplesse, silence, force extrème mais (trop) maîtrisée, tenue de route comme sur des rails, une grande routière pour avaler des centaines de km sur autobahn, laissant derrière sans aucun problème Porsche 928S4, Ferraris et Lambo de l'époque. Km lancè en dessous 24 sec, pointe 273 ( vérifié 260 ), et à cette vitesse là, un comportement très neutre et stable. C'est l'engin diabolique, discret, mais ayant perdu un peu de caractère de la phase 1.
Je ne pourrais pas choisir entre les deux...
Voilà, j'espère que je vous aie donné un peu une idee, je suis ravi que vous aimez nos voitures, qu'on soignes très très bien afin de préserver ces exemples d'une maîtrise enorme de la maison ALPINA.
Actuellement, je suis à la recherche d'une Alpina B12 5,7 coupé, aussi rare, basé sur la 850 csi. Si vous avez des filières, please let me know!
A vous,
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). Constat: on est prêt à partir! 
Ce bruit qui soule, pense à moi quand tu meurs 
) avec un peu de chance je n'aurais pas à les changer pendant 4 ou 5 ans au moins !!
